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Depuis toujours, l’Homme a été amené à perfectionner son industrie et sa manière de concevoir au fil de son histoire. Dès la mythologie déjà, Prométhée vola le feu de la connaissance sous les yeux des dieux, sur le mont Olympe, afin de l’offrir aux hommes. Prométhée apprit à ces derniers comment attiser ce feu, devient alors un symbole de lumière et d’intelligence. Ce point de démarrage marque les prémices de la civilisation humaine où la progression technique amena l’Homme à améliorer progressivement son industrie.
Au 19e siècle, l’union européenne et les États-Unis connaissent de grandes transformations économiques et sociales. Stimulés par les progrès techniques, ils s’industrialisent. C’est à cette époque que les chemins de fer ( et les premières locomotives fumantes ) apparaissent, au même titre que le jour le télégraphe, le appel téléphonique, et les journaux bon marché qui composent circuler plus vite d’air et les toutes nouvelles. La croissance spectaculaire des villes fait de cet âge industriel une ère . La première révolution industrielle est généralement proposée comme le produit technique accompli à la fin du 18e s. et au début du 19e s.. Ainsi irruption et l’amélioration de l’appareil à vapeur d’eau en 1769, inventée par la langue anglaise James Watt permet d’actionner d’autres machines et change inévitablement les solutions de production. Cette période marque irruption de la mécanisation qui érigera l’industrie en fondements de la structure économe de l’entreprise, se substituant ainsi à l’agriculture. L’extraction massive du charbon couplée à cette nouvelle machine à vapeur permet d’apporter à disposition une énergie nouvelle qui permettra de donner une poussée aux réseaux ferroviaires et aux échanges financiers.
Dans la forme, ce qui se passe aujourd’hui ressemble un peu à la grande messe de fin 2008, on y retrouve tous les commerciales. Mais dans le fond, c’est totalement différent. On était dans la panique et l’urgence absolue. Il fallait sauvergarder kia, Peugeot-Citroën et leurs sous- traitants. Aujourd’hui, c’est évidemment plus difficile puisqu‘on raisonne à froid, tandis que la conjoncture reste encore soutenue après huit années de croissance quasi euphorique. Depuis le début de l’année, la participation mondiale s’est nettement ralentie. La Chine et l’Inde ont facilement sous-performé. Or, pour la mécanique européenne, la croissance était importée des pays émergents. Et tous les spécialistes affirment que le marché mondial est arrivé à un niveau qui est difficile à dépasser. surtout que les injonctions politiques entre la Chine et les USA ont servi de catalyseurs à la prise de conscience que le système était mur pour freiner.
Le déclin industriel français ne date pas d’hier. Les années 90 s’ouvrent sur une chute brutale de la réalisation manufacturière : -12, 5% entre le premier trimestre et le 4ème trimestre 93. L’économie française comme celles des autres pays avancés tombe en récession. Récession amplifiée, en France, par le durcissement de la politique monétaire : les taux d’utilité flambent et les sociétés comme les ménages doivent se désendetter en toute urgence. Cela met à terre la construction, un débouché majeur de la fabrication industirelle, ce qui insiste sur sa perte.
La politique industrielle relève principalement de la compétence des Etats membres. La Communauté européenne a toutefois dès les années 1950 limité les utiles d’intervention publique ( assistances d’Etat ) au sein du marché unique, de manière à favoriser la concurrence entre Etats. Avec le renforcement de la compétition dans la décennie 80, la politique industrielle est devenue un enjeu européen de plus en plus grand. Le traité de Maastricht de 1992 en a fait une compétence d’appui de l’Union européenne. Celle-ci peut ainsi intervenir ‘ pour soutenir, coordonner ou compléter les actions des pays ‘ en la matière, à condition que ses actes juridiques ne demandent pas d’harmonisation de la loi des Etats.
Des chiffres et des faits. C’est certainement la première fois que toute une filière industrielle se retrouve solidaire pour prévenir d’un avis de tempête. L’initiative en revient à Luc Chatel, le sobre président de la Plateforme automobile, une organisation qui rassemble la totalité de tous les commerciales qui concourent à la filière automobile, en dehors des structures syndicales. C’est déjà, lui, Luc Chatel, qui avait eu l’idée en 2008, alors qu’il était ministre de l’Industrie, de réunir des Etats généraux de l’automobile. d’antant, il n’avait pas le choix. Le secteur était en train de s’effondrer sous les coups et contre coups de la crise financière . Année terrible qui a failli mettre à plat tout le quartier. avant, il a fallu que l’État béquille l’ensemble des sociétés et oblige les propriétaires des actions de chaque entité à prendre eux aussi leur responsabilité, ce que la plupart ont fait sur l’origine de stratégies de redressement nouveau. d’antant, même les syndicats ont accepté de signer des accords de compétitivité.
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